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Biographie De L'auteur

  • : Le blog de Joëlle Carzon écrivain du Loiret
  • : Ce blog est destiné aux écrivains et aux lecteurs qui aiment romans et poésies. Il présentera tous les écrits et toutes les activités de Joëlle Carzon, auteur de poèmes et romans. Ce blog n'est pas destiné à recevoir des messages violents, ou politiques, ou religieux. (Suite à un messages troublant reçu ce jour : 25/12/12)
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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 07:22

 

 

APOLLINAIRE, toujours :

 

L’amour s’en va comme cette eau courante

L’amour s’en va

Comme la vie est lente

Et comme l’Espérance est violente

 

(Le Pont Mirabeau)

 

Un petit tour du côté de... :

 

LA VERRERIE.

A partir de Gien on peut faire plein de choses : les châteaux bien sûr (attention, la Touraine est quand même bien loin, au moins deux heures de voiture, donc plutôt les quelques châteaux autour de Gien et ceux du Cher, de la Route Jacques-Cœur) ; la forêt et les étangs de Sologne ; Montargis, Venise-du-Gâtinais, et son miel ; Sancerre et son vin... Le 5 juillet, je suis partie de chez moi en direction d’Aubigny-sur-Nere. La route Gien-Bourges est en travaux, c’est un peu dur-dur, mais bon les feux passés... Je suis allée au château de la Verrerie, château de conte de fée au bord d’un étang. On ne paye plus de droit d’entrée pour le parc. Donc promenade dans le parc libre : je fais tranquillement le tour de l’étang en appréciant tout particulièrement les chants des oiseaux. Il n’y a personne (il est dix heures et demie), rien ne peut être plus calme. A midi, je bois un jus d’ananas dans la rue principale du charmant Aubigny (ville amie avec l’Ecosse), puis vais manger dans le meilleur restaurant de la ville : LE ROYAL d’Aubigny, restaurant chinois. Il y a une concurrence effrénée des restos chinois dans la région, je vous conseille celui-là (à la carte : 21,90 euros). Après, je me dis que je vais prendre le chemin buissonnier pour rentrer, ce que je fais. Je rentre par le Cher : Oizon, Vailly-sur-Sauldre (je m’arrête pour admirer la petite rivière), Savigny-en-Sancerre. En sortant de Savigny, je découvre par hasard une petite route qui va vers Préberne-Verneau et je me retrouve auprès de l’étang communal du Grand Rozin où se déroule une fête. On se croirait dans “le Grand Meaulnes” ! Je fais une pause là, puis retour par Léré et Châtillon-sur-Loire. Jolie petite virée donc dans le Cher-Loiret. Il faisait beau, c’est comme si j’étais partie en vacances !

 

 

THIERS (Puy-de-Dôme).

Cette petite virée ci-dessus me donne envie de partir plusieurs jours. Je me dis (et ce n’est pas la première fois) que je vais partir en direction de l’Auvergne qui n’est pas si loin de Gien que ça. J’ai de très beaux souvenirs de Saint-Flour (randonnée avec mes parents) et Thiers (où je suis allée à 13 ans avec ma chère grand-mère). Et Thiers n’est pas si loin, non, pas loin du tout ! Mais le 6 juillet, paf, grosse déprime ! J’ai cependant bien rêvé derrière mon ordinateur à Thiers et ses couteaux, son parc naturel du Livradois-Forez, l’Eliotel du Pont de Dore, “le Chaudron” (resto) de la rue Denis-Papin... Les comprimés magiques vont faire, comme d’hab, leur effet, et “un jour” j’irai à Thiers...

 

13 juillet : En tout cas, avant ma semaine (depuis quatre ans) à Granville (Manche), j’irai au château de Chambord (pas très loin de chez moi) où l’on va en passant par La-Ferté-St-Aubin : Là, j’ai bien aimé le château en 2010, château où j’ai mangé des petites madeleines fabriquées sous les yeux des touristes par une accorte cuisinière.

 

 

Du côté des livres :

 

 

Just Kids

, Patti Smith : Je n’avais pas lu un livre ces derniers temps qui m’avait bouleversée autant. “Just kids” est le récit -parfois assez dur- de l’adolescence puis de la jeunesse de la poétesse et chanteuse Patti Smith. Sa jeunesse commence dans la peine, elle est enceinte (dans les années 60) et doit accoucher dans le mépris d’un enfant qu’elle abandonnera (elle le confie à des gens qui l’adopteront). Mais Patti est déterminée et ne semble avoir peur de rien. Elle quitte sa famille pour rejoindre New York où elle va connaître la rue, la faim, les nuits dehors... mais aussi la rencontre avec un autre extraordinaire “kid”, Robert Mattelthorpe. Ils sont jeunes, ils sont beaux (surtout lui) et ils ont une faim et une soif d’art (de tous les arts) étonnante. Quels artistes deviendront-ils ? Au milieu d’un bric-à-brac invraisemblable (mi-religieux mi-hippy) fait de récupérations, de bijoux, de papiers, de feuilles à dessin..., ils n’arrêtent pas de créer. Ils se soutiennent l’un l’autre. Quand l’un est faible (sous drogue par exemple) l’autre sera fort. Ils ne se quittent pas et commencent à connaître les Grands des années 60 : Janis Joplin, Sam Sheppart, les peintres de cette époque... Ils ont une foi en l’avenir, ils ont un look... (les photos de ce livre sont admirables). Ce livre des souvenirs de “la Jeunesse” laisse la marque de l’Amour, de l’amitié indéfectible, de l’Art (du fait que l’art élève absolument). Robert devient homosexuel et photographe, Patti poète et chanteuse de Rock, mais ils ne se quitteront jamais. Quand Robert mourra (du sida vingt ans plus tard), Patti réalise la promesse qu’elle lui a faite d’écrire LEUR histoire, et c’est une élégie. “Sex, drug and rock’n roll” certes, mais aussi cette croyance absolue que lorsqu’on veut être un artiste, on y parvient. J’ai été fascinée, émue jusqu’à l’âme, par cette histoire éternelle.

 

Les Mots de ma vie.

J’ai lu aussi le livre de Bernard Pivot (commandé sur Amazon, ça me démangeait ...).

Cher Pivot ! Je l’appelle “tonton Pivot” comme j’appelais Claude Chabrol “papa Chabrol” (j’ai ressenti un réel chagrin à sa mort récente). Pivot aborde dans son livre, par ordre alphabétique, tous les mots qui ont pu évoquer pour lui, dans sa vie, des bonheurs, des rires, des émotions, des chagrins... Lisez “chevreau” par exemple, beau récit d’enfance. J’ai aimé “amitié, amour, cédille, chat (of course !), chevreau, chose, femme (1 et 2), foi, impatience, lecture (bien sûr !), nénuphar (avec “ph”), sensualité, vieillir” ; et cela se termine par “Zut !”. Zut je vieillis et je vais vous transmettre tout ce pour quoi j’ai vécu, dit notre Pivot national. J’ai savouré, aimé, joui, été au-delà de l’enchantement. A lire impérativement.

 

Marie-Claire,

Marguerite Audoux.

J’ai connu “Marie-Claire” jadis par les dictées de l’Ecole primaire (on disait “Ecole communale”). Puis, quelques décennies après, j’ai connu Bernard-Marie Garreau, un collègue charmant. J’ai assisté à sa remise de Thèse sur Marguerite Audoux, très bon souvenir, et ça y est : je viens de lire enfin “Marie-Claire”. C’est le récit pur et sans concession d’une petite orpheline de la Sologne. A Aubigny-sur-Nere (voir ci-dessus) on honore sa mémoire. J’ai aimé ce court roman de souvenirs, formidablement écrit (dans une langue simple) et vivace dans le souvenir.

 

 

Du côté du ciné, j’ai vu :

 

Le gamin au vélo, les frères Dardenne

Château-Renard, le Vox, 3 juillet

Une jeune femme (Cécile de France) s’occupe d’un gamin qui rêve de retourner avec son père. Cela pourrait être très touchant, mais c’est raconté de manière très sèche. Je n’ai pas été émue et je n’ai même pas beaucoup aimé ce petit garçon (quoique sa ténacité soit tout de même remarquable). Le gamin pourrait être perdu pour la société, il ne l’est pas, semblent dire les frères Dardenne, mais ce n’est guère convaincant. J’avais aimé cela dit “L’Enfant” qui était le magnifique récit d’une rédemption.

 

M. Popper et ses pingouins, Mark Waters

Jim Carrey

Montargis, 24/7

Je voulais voir “les contes de la nuit”, mais un appareil était en panne. Du coup je vois ce petit film pour les familles, dégoulinant de morale, comme d’habitude chez les Américains : il faut être riche et beaucoup travailler, la famille y’a rien de mieux, les enfants doivent aimer leur papa, tout se termine bien quand on s’entend bien, et autres balivernes du même genre !

 

Switch, Frédéric Schoendoerffer

Montargis, 25/7

Une jeune québecoise se retrouvé piégée à Paris après un échange de maisons sur le site “Switch”. Elle est arrêtée par un flic quand même malin :Eric Cantonna. Courses poursuites, crimes, suspense... Je me suis laissée prendre à ce film haletant, moins bon cependant que le premier polar (et film) du fils de Pierre Schoendoerffer : “Scènes de crime”.

 

... “Et comme l’espérance est violente...”

 

 

Allez, au mois prochain !

 

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29/7/2011

Etre un grand écrivain (ou simplement un écrivain ?) :

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J'ai beaucoup regardé, et très attentivement, la vie des grands écrivains (par ex. dans "UNE MAISON, UN ECRIVAIN", France 5 - Proust, Céline...). Les grands écrivains sont des gens qui travaillent comme des fous, mangent à peine, et meurent la plume à la main, ensevelis sous les feuilles. Je n'ai jamais travaillé ainsi, moi qui me prétends écrivain (sauf peut-être à 20 ans ?), alors que j'arrête de gémir sur mes prétentions non satisfaites.

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EN PROJET QUAND MEME :

Un recueil de nouvelles (pour 2012), publié à compte d'auteur, qui comprendra une longue nouvelle : "Barges sur le Stour" (inspirée d'un tableau de Constable, le peintre anglais) écrite à l'âge de vingt ans. Une plongée dans la folie...

 

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