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Biographie De L'auteur

  • : Le blog de Joëlle Carzon écrivain du Loiret
  • : Ce blog est destiné aux écrivains et aux lecteurs qui aiment romans et poésies. Il présentera tous les écrits et toutes les activités de Joëlle Carzon, auteur de poèmes et romans. Ce blog n'est pas destiné à recevoir des messages violents, ou politiques, ou religieux. (Suite à un messages troublant reçu ce jour : 25/12/12)
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textes littéraires de l'auteur

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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 14:06

Il est difficile de voir ses parents vieillir. Toute cette angoisse. Se dire : "Bientôt..." Bientôt, que serai-je capable de faire, moi qui suis si angoissée. Voir les rides, la démarche difficile, les : "Oh, non ! Il/elle va tomber !..." Ecouter sa mère qui dit : "La vie est si courte !"

Voir son père manger des gâteaux et grossir à vue d'œil, parce qu'il ne reste rien d'autre à faire, lui qui a été si actif, qui a été le chef.

Lui qui, à peine arrivé à un  col, disait : "Et si je me faisais ce sommet-là..." Et hop ! Il grimpait, il escaladait, sous nos yeux ébahis.

Il était le chef de notre groupe de randonneurs, il était le chamois, il était le maître des montagnes.

Et ma mère si courageuse, et qui l'est encore, qui disait : "Je n'en peux plus, je n'en peux plus" et qui, malgré le mauvais souffle, malgré la toux, grimpait et grimpait encore.

Je n'ai pas hérité du courage de mes parents, de leur ténacité.

Je compte, quand le moment viendra, sur l'aide de mes amis. Peut-on être plus démunie que moi ? Et pourtant je sais, je sais que plein de gens me diront : "Moi aussi, moi aussi j'ai de vieux parents, et ma soixantaine est difficile à cause d'une vieillesse qui n'est pas si loin." Je voudrais qu'on me prenne par la main, qu'on me dise : "C'est comme ça, c'est la vie, c'est le chemin."

Ma mère est plus courageuse que moi, plus optimiste. Prendre exemple sur des personnes qui sont si âgées...

Combien de temps reste-t-il ? Chaque visite à mes parents est 1) un soulagement de les voir debout 2) la peur de la défaillance.

Quelquefois, le matin, je n'ai pas le courage de me lever, je voudrais mourir à la place de mes parents. Loque !

Et puis si je me trompais, si c'était : encore trois ans, encore dix ans...

Joëlle, redevenir optimiste.

J'écris pour moi, j'écris pour vous, j'écris pour tout l'espoir que cette vie doit être ce qu'elle ne sera pas.

Je me souviens de ces merveilleuses photos en noir et blanc, de mes parents dans les années cinquante. Ils cueillaient des fleurs, ils allaient dans les bois, à la piscine. Les cerises tombaient sur leurs têtes. Ils étaient minces et si extraordinairement beaux. Ils étaient ce que la vie devrait être toujours.

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 15:48
Quand reprendrai-je la parole
Pour dire
Bonjour bonjour puis bonsoir
Et chantonner un peu
Quand reprendrai-je la parole
Pour dire Je suis là

 

23/7/16

L'un de mes derniers courts poèmes. Je suis là. Eh bien, ça nous fait une belle jambe, ça me fait une belle jambe.

Dire que je suis là pour ne pas échapper à la terre sous mes pas. Pour ne pas défaillir.

Je suis là avec mes soucis de chaque jour qui me prennent tellement la tête que je n'arrive même pas à prendre un livre. J'ai pris "Tonio Kroger" de Thomas Mann il y a quelques jours, mais je l'ai lu (court roman) sans comprendre la moitié de ce que je lisais. Thomas Mann, grand auteur, mais pas grande lectrice. Je me prends pour une grosse tête. Ou plutôt je ne me prends pas. J'attends.

 

J'attends.

Je m'ennuie.

J'erre de pièce en pièce. Bientôt j'errerai dans un trois-pièces au lieu d'un deux-pièces. Dans un autre quartier de Gien. A l'Est. Il n'y aura plus Auchan à côté de moi où je pouvais aller prendre un café le matin. Je me réveillerai encore plus en me disant : "Qu'est-ce que je fais là ?" La plume, la plume, où est la plume ?

A suivre...

1/11/16

La Plume.

Le stylo.

Tout cela a été remplacé par le froid ordinateur.

Bien sûr les mails des amis c'est sympa. Mais rien ne remplacera une belle lettre.

J'ai voulu relire Christiane Rochefort ("le Repos du guerrier", "les Stances à Sophie"). Elle m'aurait réveillée. Elle m'aurait dit : "Les femmes sont encore des féministes. Elles écrivent comme si on était en guerre. Elles ne dorment pas du sommeil de l'ennui." Mais même Christiane Rochefort n'arrive pas à me réveiller. Ses héroïnes AIMENT. Et moi qui j'aime ?

 

Dans mes 1400 livres (je les ai comptés en prévision du déménagement) j'aime qui ? J'aime les sœurs Brontë qui sont mortes si jeunes et Dostoïevski qui brûle. Je n'ai pas leur talent. Je me suis crue écrivain quand j'étais jeune. Ma plume s'est asséchée, mon esprit ne s'enthousiasme plus.

Où vas-tu Joëlle ?

Dans le quartier Est de Gien. Là où il n'y a pas de petits cafés pour aller faire un tour le matin.

Soyons optimiste.

Et s'il y avait dans ta nouvelle rue un passant que tu rencontrais, un passant au visage mystérieux, un passant qui pourrait être un personnage de roman, un PASSANT quoi, un passant qui passe, et "passant" est un joli mot.

 

Que la plume brûle.

Que l'esprit se réveille.

Que je sois, que je SOIS.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 13:52

Je ne prétends bien sûr pas être critique de cinéma, je n'en ai pas les compétences. Beaucoup de films muets m'ont échappé (Abel Gance, Murnau...) quoique j'en aie vu pas mal. Je n'ai toujours pas vu la grande Falconetti dans "Jeanne d'Arc" ! Ce que je fais ici, c'est donc juste donner mes quelques impressions des films vus par moi, et, si j'ai été cinéphile, je ne le suis malheureusement plus (Montargis, l'Alticiné, à 35 km de chez moi, rien ou peu au cinéma Le Club à Gien) et j'ai loupé cette année entre autres des films de qualité que j'avais vraiment envie de voir ! (rattrapage à la télé dans deux ans ? Mais ce n'est pas pareil qu'être dans une salle de cinéma...

- Mission impossible Rogue Nation, Christopher McQuarrie

28/8 - Film très agréable, énergique, un film d'aventures où on ne s'ennuie pas une seconde. Tom Cruise, qui vieillit, est encore très séduisant.

- Le tout Nouveau Testament, Jacko Van Dormael

4/9 Montargis - La critique n'est pas très bonne pour ce film (France Inter ce matin), mais j'ai beaucoup aimé son côté poétique, lunaire, très humain. La fille de Dieu (un Dieu méchant qui s'amuse à faire le mal) s'enfuit de chez elle et se choisit six apôtres. J'ai aimé cette balade triste dans un univers gris (sauf à la fin). Sous l'influence de Caro et Jeunet bien sûr. C'est un film qui, je le sais, restera dans ma mémoire contrairement à beaucoup de films français qui s'évaporent de ma pauvre tête au bout d'une semaine.

- Jamais entre amis, Leslye Headland

Alticiné Montargis, 11/9 - Qui a osé comparer ce film avec "Quand Harry rencontre Sally" ? Ce film est un summum de vulgarité et de dialogues complètement vides. Les acteurs (qui ?) sont fort médiocres. En plus, pauvre de moi, je l'ai vu en version française, ce qui doit aggraver la chose déjà grave.

- Agents très spéciaux, code UNCLE, Guy Richie

Gien, 20/9 - Un film d'espionnage qui se laisse voir agréablement. Cela se passe dans les années 60 au temps de la Guerre Froide. J'ai trouvé l'esthétique plaisante avec de jeunes acteurs très jolis à regarder... Mais j'ai écrit ceci le 20 septembre, nous sommes le 30/11, et il ne reste pas grand-chose dans ma mémoire !

- Marguerite, Xavier Giannoli

Gien 27/9 (Catherine Frot, André Marcon, Michel Fau) - Marguerite, femme très riche que son mari ne regarde pas, aime profondément la musique et croit savoir chanter. Elle qui n'organisait que des concerts privés veut chanter dans une grande salle. C'est un beau film, émouvant, sur le mensonge, l'impossibilité de dire la vérité, le rêve poussé jusqu'à la folie. Tous les rôles sont remarquablement tenus, y compris les rôles secondaires. Un rôle magnifique pour Catherine Frot. Les décors sont également très beaux. Un de MES films de l'année, certainement.

- Un début prometteur, Emma Luchini

Deux frères et une jeune femme dans une sorte de road movie sympathique. Je pensais que ce film serait très moyen, mais j'ai bien aimé. La jeune Mathilde Verlee Baetens est excellente.

- Le nouveau stagiaire, Nancy Meyers

Alticiné 9/10 - C'est une soi-disant comédie, mais il y a très peu de comédie. Surtout beaucoup de pleurnicheries à l'américaine. C'est l'éloge du Travail et de ces Américains, jeunes et vieux, qui travaillent jusqu'au bout du bout. Ce n'est pas tant le film que je déteste, c'est mon côté anarchiste qui se réveille devant cet éloge de la connerie au travail.

- Belles familles, Jean-Paul Rappeneau

Alticiné 17/10 - C'est loin d'être le top du top des films, mais j'ai beaucoup aimé. J'ai aimé le rythme du film, on court d'un bout à l'autre (comme dans beaucoup de films de Rappeneau) et c'est enlevé et assez joyeux. Les intrigues se recoupent élégamment. Les acteurs sont très bien (la différence d'âge entre Mathieu Amalric et Marine Vacth est un peu agaçante c'est vrai) et ce metteur en scène, âgé maintenant, n'a pas perdu la main.

- J'ai vu aussi "L'Homme irrationnel" de Woody Allen

qui se passe dans un milieu universitaire avec des jeunes gens qui sont intelligents, ce qui est rare dans les films qu'on voit maintenant. C'est une intrigue policière et amoureuse. Je suis une fan de ce cher Woody, aussi il ne faut peut-être pas trop m'écouter quand je dis que c'est formidable ! Des critiques ont fait part de leur déception, mais au cours de la projection, j'aurais eu du mal à être déçue ! Il faut savoir ce qu'il en reste après deux ou trois semaines...

- J'ai bien aimé "L'Etudiante et Mr Henri", d'Yvan Calbérac,

et tant pis pour ceux qui trouvent que je suis bien peu exigeante ! C'est une pièce de théâtre à l'origine. Mr Henri est un vieux grincheux qui sympathise avec une jeune fille qui a la poisse. C'est une honnête histoire d'amitié, mais loin de moi l'idée de comparer ce film avec "Gran Torino" de Clint Eastwood que j'ai revu hier soir, 29/11, à la télévision -c'est pour ça que j'en parle- et qui est un chef-d'œuvre.

- "Lolo" de Julie Delpy

est un film qui peut faire rire, mais surtout grâce au jeu des acteurs. Je n'ai guère été emballée (1/11).

- Mon roi, de Maïwenn

(Montargis 7/11 - c'est le dernier film que j'ai vu ; depuis les attentats de Paris, je n'ai plus la force d'aller au cinéma) m'a impressionnée (mais bien moins que "Polisse" que j'avais adoré) par son sujet et la performance de ses acteurs. Une jeune femme plutôt privilégiée s'éprend d'un sale type et n'arrive pas à le quitter. Elle essaie et réessaie. Cette répétition est lourde et peut épuiser certains spectateurs.

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 15:09

Broadway Therapy, Peter Bogdanovich

Montargis, 1/5 - En prétextant imiter Woody Allen, cette personne a fait un film complètement nul.

Un peu, beaucoup, aveuglément, Clovis Cornillac

Montargis, 23/5 - Pour son premier essai, Clovis Cornillac raconte une histoire gentillette (deux personnes s'aiment à travers un mur) qui laisse un goût attendri.

La tête haute, Emmanuelle Bercot

Gien , 13/6 - Catherine Deneuve, Benoit Magimel, Sara Forestier - La justice pour les jeunes délinquants en France vue par le côté positif (la juge est une femme bien, l'animateur fait tout ce qu'il peut) alors que le personnage principal est évidemment peint de façon très noire. On a d'ailleurs du mal à croire qu'une petite jeune fille bien éduquée puisse tomber amoureuse de lui. L'itinéraire terrible donc de ce jeune. S'en sortira-t-il, comme le dit la fin ? On peut émettre de sérieux doutes. Le film est convaincant dans sa construction, les acteurs excellents. Gauthier Jurgensen veut comparer ce film à Ken Loach (pour en dire du mal), et bien sûr rien ne peut se comparer à Ken Loach.

Vice versa, studio Pixar (animation 3D)

Gien, 20/6 - Ce qui se passe dans la tête d'une petite fille de onze ans qui vient de déménager à San Francisco, partagée entre Joie, Tristesse, Colère, Dégoût, Peur. Tous ces sentiments se mélangent et sont incarnéspar des petits personnages pleins de vie. C'est la grande aventure de Joie qui part à la reconquête de la joie justement pour cette petite fille déboussolée. Je trouve ce film riche, presque trop riche, un peu trop américain à mon goût (le hockey sur glace) et je pense qu'un enfant spectateur doit s'y perdre un peu. Mais on me dit que ça ne fait rien si un enfant ne comprend pas tout.

Comme un avion, Bruno Podalydès

Bruno Podalydès, Pierre Arditi, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain...

Gien 21/6 - Délicieux film comme sait les faire Bruno Podalydès qui est un doux rêveur plein de fantaisie. Ça ne ressemble à rien d'autre et on se laisse porter au fil de l'eau, au fil de l'air. Charmante réflexion sur le voyage, la lenteur, le temps, le carpe diem... Et Bruno Podalydès est un acteur absolument exquis. J'aimerais beaucoup revoir son premier film "Versailles rive gauche".

La loi du marché, Stéphane Brizé

Vincent Lindon (Prix Festival de Cannes acteur masculin)

Montargis, 26/6 - Dans notre monde de brutes,le héros cherche du travail, puis en trouve dans un supermarché où il doit fliquer ses collègues. Vincent Lindon, qui prend plein de claques dans la gueule, est filmé au plus près. Il peut tout accepter, mais pas de s'attaquer lui-même à ceux qui comme lui subissent "la loi du marché". Beaucoup de scènes assez pénibles, comme celle où, dans un stage, il se fait critiquer sans gants par des stagiaires "frères". Une amie me dit que ce film n'apprend rien qu'on ne sache déjà...

Love and Mercy, Bill Polhad

John Cusack, Paul Dano

Montargis, 13/7 - Ce film raconte, avec deux acteurs différents pour le même rôle de Brian Wilson (les Beach Boys) la descente aux enfers du personnage dont le gourou est un méchant médecin, et l'histoire d'amour qui va le sauver. Je me suis énormément ennuyée et, même si le film a des qualités certaines, je ne suis pas sûre qu'avoir fait jouer le rôle par deux acteurs a été une bonne idée. John Cusak et Paul Dano (remarquable pourtant dans d'autres films) manquent complètement de charisme et de séduction. L'actrice a l'air d'une idiote peinturlurée.

Les Minions, Kyle Balda

Montargis, 17/7 - Les Minions sont de petites créatures laides qui à travers les siècles se choisissent toujours un méchant pour maître et le mènent à sa perte. Dans les années 60, ils se retrouvent en Angleterre (la Reine au pub m'a fait beaucoup rire). Ce film est sot, mais se laisse voir.

Nos futurs, Rémi Bezançon

Pio Marmaï, Pierre Rochefort

Montargis, 31/7 - Deux amis encore jeunes se retrouvent et veulent recréer leur jeunesse. L'un est triste et n'arrive pas à exprimer sa tristesse. Les retrouvailles ne se passent pas si facilement. Le retournement de situation à la fin est assez réussi. Encore un film qui gagnerait avec des acteurs un tout petit peu plus doués.

Amy, Asif Kapadia

Tous ont filmé Amy Winehouse : sa famille, ses amis, la télévision... On la voit longuement au cours de sa courte vie, on la voit tout près (peut-être trop près ?), dans son immense célébrité, aux mains d'un mari qui la tue, poursuivie par les paparazzi... Ce film est un bon documentaire, qui laisse très triste.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 13:33

A Londres (fin avril), j'ai :

Vu l'expo/rétrospective du peintre Richard Diebenkorn à la Royal Academy of Arts, peintre américain beaucoup abstrait, un peu figuratif (sa "Girl on a Terrace", 1956, à la jupe rayée devant la mer) ;

été au Victoria and Albert Museum, pas loin de Harrods,

où j'ai bu du champagne et admiré, épuisée, l'étage des chaussures ;

marché et écouté de la musique à Piccadilly, admiré à quelque distance le cireur de chaussures dans Burlington Arcade ;

bu un super thé et mangé des super scones chez Fortnum and Mason ;

acheté mes cartes d'anniversaire chez Fortnum and Mason ;

mangé un fish and chips dans Tottenham Court Road ;

bu des Guinness sur le Strand, au Tottenham Pub et au "Sherlock Holmes" ;

beaucoup marché ;

bu de tous mes yeux la Thames la nuit

bavardé en anglais tout mon soûl avec le patron (grec) de mon très chic hotel, l'Arosfa, Gower Street (en buvant avec des grimaces un whisky dans le magnifique salon).

A Strasbourg (début mai), j'ai :

admiré et aimé la belle cathédrale ;

attendu avec tout le monde pour voir dans la cathédrale l'horloge astronomique, très grande, chrétienne et poétique ;

mangé du kouglof et autres gâteaux à l'hôtel Suisse où je logeais ;

mangé une super choucroute au Kammerzell (eh oui, on mange beaucoup en Alsace !) ;

été au Musée d'Art Moderne en tram (j'ai adoré le tram) où j'ai profité de la belle vue sur la Petite France (des tableaux d'un Gustave Doré qu'on ne connaît pas dans ce beau musée) ;

été au Musée Tomi Ungerer (ah ! ces diablesses de coquines grenouilles !) ;

dîné aux Armes de Strasbourg, place Gutenberg.

A Neffes-Gap (début juin), j'ai :

admiré le magnifique ciel bleu, un ciel qu'on ne voit pas dans le Loiret ;

admiré les belles montagnes rocheuses du chemin du Bon Secours (Ventavel) lors d'une balade de trois heures avec mon père et Pierre ;

été contente d'avoir marché trois heures ;

écouté Monique qui m'a dit qu'elle avait bien tourné les pages de "La Maison au lavoir", mon Polar Numéro 2 ;

profité de mes parents qui sont maintenant vraiment très âgés.

Prochaine étape : mon cher Granville fin août.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 14:52

Soleil dans le ciel mon ciel

Soleil dans mes yeux mon regard bleu

Soleil dans mes pieds je cours !

Soleil dans le cœur mon cœur

 

               ***

 

J'ai espéré j'ai désiré

J'ai tant voulu tant aspiré

J'ai ouvert une bouche si grande

J'ai cru avaler la lune !

 

               ***

 

Mes petits pieds sont froids

Ils ont parcouru les saisons

Ils ont suivi le chat dans la nuit

Ils ont connu cent déraisons

J'ai tant couru

 

               ***

 

Une bise sur ma joue

Un parfum

Et voici que le corps se soulève

Et voici que le vent emporte

Et me voici volant !

 

               ***

 

Qu'ai-je à aimer ?

Un peu de vent un peu de sable

Sur mes traces de pas

Qu'ai-je à aimer qui disparaît

Souffles des rêves

 

               ***

 

Qu'ai-je vu passer ?

Un poisson tenant une tomate

Une tomate à nœud de cravate

Une cravate aux olives rougissantes

Qui se rient de moi

 

               ***

 

La Loire m'a accueillie ce matin

Entre son rivage et ses cygnes

La Loire m'a accueillie ce matin

Bonheur peux-tu me faire signe

 

               ***

 

Paris est tout brûlant

Dans mon cœur

Paris est tout brûlant

De souvenirs de souvenirs

Intenses comme jeunesse perdue

 

               ***

 

J'ai grimpé cet arbre

J'ai escaladé cette montagne

J'ai nagé tout à travers de ce lac

J'ai écrit ce poème

 

               ***

 

Avec ton souvenir

Je ferais une tresse de confidences

Avec vos souvenirs

Je remplacerais l'amour par l'enfance

 

               ***

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MES DERNIERS CINES

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J'ai vu des films pour les mômes : "Cerise" est un joli film grâce à ses mamies de l'Est qui aident l'héroïne à passer le cap de l'adolescence difficile, ça se laisse voir. 

 

"Cendrillon" du grand Kenneth Branagh est assez réussi -en tout cas je n'ai pas boudé mon plaisir- avec une Cendrillon très charmante et surtout une marâtre interprétée par la convaincante Cate Blanchett qui est fort belle et fort méchante. Le film a du rythme, mais j'ai trouvé qu'on ne faisait pas assez jouer les délicieuses petites souris.

 

Par contre, je viens de voir et là je suis très enthousiaste "Shaun le Mouton". Le contraste campagne-ville est super, les moutons sont très attachants, les chiens aussi, le fermier est très British et sympa, et les trouvailles fourmillent. C'est beau, émouvant, ça bouge, l'intrigue est vraiment riche, on en redemande ! J'aurais voulu que ce film se poursuive encore et encore... (film pour tous les âges, d'animation et en pâte à modeler.)

 

J'ai vu aussi "Un homme idéal" de Yann Gozlan.

Pierre Niney a quitté la Comédie française en vue apparemment d'une grande carrière au cinéma. A la Alain Delon ? Ce film en effet fait un peu penser à "Plein soleil", avec bien moins de talent. Mais l'histoire est quand même pleine de suspense. C'est l'histoire d'un jeune écrivain qui n'a pas écrit son premier livre et de la fuite en avant vertigineuse d'un jeune homme qui joue le rôle de celui qu'il n'est pas et ne sera peut-être jamais. Le film est moyen et on attend d'autres rôles pour Pierre Niney.

 

Vu également "L'enquête" de Vincent Garenq avec Gilles Lellouche.

Cela raconte l'enquête obstinée d'un journaliste sur le monde de la finance troublée par la politique (la vente des frégates de Taïwan) et l'affaire Clearstream à laquelle personne n'a jamais rien compris et qu'on comprend à peu près ici. Ce film est fait honnêtement et on le regarde avec un certain intérêt. Sans plus.

 

"Bis" de Dominique Farrugia n'est pas désagréable. Deux hommes font un plongeon en arrière jusque dans leur passé des années 80. Que faudrait-il changer, que peut-on changer, en sera-t-on plus heureux ? Ce film essaie d'illustrer avec gentillesse ces années-là. C'est très papa-maman-familles je vous aime.

 

Le chef-d'œuvre, c'est "American Sniper" de Clint Eatswood, le chouchou de la critique -à juste titre. Le film est magnifique et raconte l'itinéraire violent et obsessionnel d'un homme qui ne semble se réaliser que dans la guerre.

Même les scènes familiales, si terriblement sentimentales dans le cinéma américain, ne sont pas de trop et sont admirablement filmées. J'ai beaucoup admiré ce film, j'ai été très impressionnée.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 14:51

Séjour à Paris, 15-17 janvier

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Je suis allée à Paris malgré les événements et le chagrin que cela m'a procuré. J'avais réservé une place de théâtre au théâtre de la Madeleine pour voir "Deux hommes tout nus" (avec François Berléand) qui s'est révélée une pièce fort médiocre, et en plus je me suis tortillée pendant tout le spectacle pour pouvoir distinguer les acteurs sur la scène.

 

Valentin, Valentin, Pascal Thomas

UGC Odéon, 15/1

Vincent Rottiers, Marilou Berry

Comédie plaisante, un peu paresseuse, mais bon... Pascal Thomas est un peu un chouchou car il a vécu à Montargis. Cela se passe dans un immeuble parisien et le metteur en scène observe le petit groupe de gens, en particulier les jeunes gens, autour de Valentin qui lui n'aime qu'une mystérieuse petite chinoise qui vit dans l'immeuble d'en face.

 

Milliardaire pour un jour, Frank Capra, 1961

Bette Davis, Glenn Ford, Peter Falk

Studio Christine, rue Christine, 16/1

Une joyeuse comédie américaine autour de Bette Davis. Tout le monde il est crapuleux, mais tout le monde il est gentil. C'est très gai et on s'amuse beaucoup. J'ignore si j'avais déjà vu ce film dans mon lointain passé parisien.

 

J'ai vu deux belles expos, "Sonia Delaunay" au Musée d'Art Moderne, et "Le Pérugin, maître de Raphaël" au musée Jacquemart André.

 

*****

 

Les combattants, Thomas Cailley (2014)

Adèle Haenel, Kévin Azaïs

14/2

Une jeune fille qui croit à la fin du monde et un jeune homme peu sûr de lui, d'abord amis, choisissent de faire ensemble un stage de survie militaire. C'est le récit de l'itinéraire peu commun de deux jeunes gens au milieu d'un monde qui leur est à tous deux assez incompréhensible. C'est un premier film. Prix des Auditeurs du Masque et la Plume 2014. Les deux jeunes acteurs sont excellents, très frais, très nature.

21/2 : Les deux acteurs ont obtenu des prix aux Césars.

 

Cinquante nuances de Grey, Sam Taylor-Johnson

Jamie Dorman, Dakota Johnson

Gien, 14/2

D'après le très fameux livre (que je n'ai pas lu). Première partie assez marrante à mon goût avec une jeune fille vierge et niaise qui ne sait pas dans quoi elle tombe. Chambre des tortures qui reluit genre Monsieur Propre. La deuxième moitié est répétitive et je me suis un peu ennuyée. Pas désagréable dans l'ensemble.

P.S. 21/2 : Suite à la lecture de Télérama, etc. je dois reconnaître que les scènes familiales sont ineptes et que l'ensemble dégage un certain puritanisme, contrairement à ce que ce type de film laisserait présager.

 

Kingsman services secrets, Matthew Vaughn

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Colin Firth, Taron Egerton

Montargis, 23/2

Ce film est une espèce de parodie des films d'espionnage, avec un Colin Firth très élégant qui prend sous sa coupe un jeune homme paumé dont le père l'a jadis sauvé. Oui, cela m'a arraché quelques sourires, mais c'est horriblement long (2 h 10) et les scènes de bataille n'en finissent pas (et sont horribles). C'est très B.D. certes et il faut le prendre comme telle je suppose. Gauthier Jurgensen et David Marantz, super enthousiastes sur ce film, parlent de plein de niveaux de lecture.

 

Whiplash, Damien Chazelle

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Miles Teller, J.K. Simmons

Montargis, 24/2

Ça y est, j'ai retrouvé enfin mon rythme cinéma-Montargis. Dur l'hiver de prendre ma voiture, et puis le mois de janvier a été si pénible. Ce film, qui se passe dans une école de musique, raconte la confrontation effrayante, terrible, entre un prof de jazz et son élève. Le jeune homme (batteur) subira toutes les brimades, toutes les violences, avant de se retrouver enfin dans un concert nez à nez avec son maître et avoir le dernier mot. On reste effaré et admiratif. J'ai énormément aimé ce film (V.O.).

 

Je n'aime pas mettre des notes aux films, je le fais pour Allôciné, mais à contrecœur. Ça ne veut pas dire grand-chose pour moi. On peut mettre par exemple 4/5 à un film de Kurosawa et à une bonne comédie française : c'est absurde. Il y a des films très différents les uns des autres, on ne peut pas les mettre sur le même niveau. On peut aussi détester un chef-d'œuvre et éprouver beaucoup de plaisir à un film médiocre...

 

Papa ou maman, Martin Bourboulon

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Marina Foïs, Laurent Lafitte

28/2 (Gien)

Décidés à divorcer dans la bonne entente, un homme et une femme finissent par se détester et se disputer violemment sur la garde ou non de leurs trois enfants. C'est à qui ne prendra surtout pas les enfants. Ils font tout, chacun de leur côté, pour que les enfants ne veuillent pas venir habiter chez eux. Cela tourne à la "guerre des Rose" et c'est plutôt marrant. J'ai bien ri. Peut-être un peu mou vers la fin.

 

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VISITEURS MARS : 62

PAGES LUES MARS : 78

VISITES TOTALES DEPUIS 2009 : 1780

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 14:09

Hier, pendant une bonne partie de la journée, je n'arrivais pas à y croire.

Et puis c'est vrai, c'est VRAI : Cabu, Wolinski... qui ont traversé ma vie, ils étaient toujours là, ces "oncles" marrants et insolents, ne sont plus avec nous, avec moi.

Alors, pendant la soirée, j'y ai enfin cru.

J'ai été submergée par le chagrin.

Je sais que nous devons croire qu'il y aura d'autres dessinateurs, d'autres talents, qui continueront leur travail.

Oui, nous devons y croire, quel que soit notre chagrin.

 

8/1/15, Facebook

 

9/1

Naturellement, je n'oublie pas les policiers tués. Policiers qui sont en train d'agir maintenant.

 

14 H 15

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18 H

Les policiers ont remarquablement travaillé, ce qui ne peut nous consoler hélas, ni entièrement nous rassurer.

 

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10/1

 

Je suis anéantie par le chagrin.

Le chagrin, mon chagrin, dépasse tout.

Chaque jour normalement, je mets deux tableaux sur Facebook (Berthe Morisot, Edward Hopper, Van Gogh, Monet, Carl Larsson en ce moment...), mais là je ne peux pas.

Mes amis FB me disent qu'il faut "résister".

Comment résister au chagrin, à la mort du rire, à la connerie ?

Oui, je sais, je suis une petite nature, et je devrais pousser un grand coup de pied au fond et remonter à la surface.

Mais les beaux tableaux ne sont que des beaux tableaux, et ils ne nous ramèneront pas Wolinski, Cabu, Charb, Oncle Bernard... ("oncle", voilà un mot qui convient).

ça va passer, Joe, ça va passer...

 

Normalement, je vais à Paris jeudi et vendredi prochains : pour "Deux hommes tout nus" avec François Berléand, au théâtre, pour les expos Truffaut à la Cinémathèque et Sonia Delaunay (l'une des auteurs de mes "beaux tableaux"). Mais je me sens tellement anéantie.

 

Je devrais je suppose avoir confiance ?

Une police efficace, un gouvernement qui a semblé assurer, les pays du monde entier à nos côtés, la manif de dimanche "JE SUIS CHARLIE" qui rassemblera certainement des milliers de gens.

Il y a plein de stylos, plein de crayons pour se battre, pour dire non, pour rigoler car que faisaient nos amis de Charlie Hebdo sinon rigoler ?

Plein de crayons à lever vers le ciel.

Des crayons, des stylos, et moi j'écris.

Alors.

Alors ce chagrin...

 

Samedi, 17 H 45.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 14:57

Saint Laurent, Bertrand Bonello

Gaspard Ulliel, Jérémy Rénier, Louis Garrel

Montargis, 26/9

Quelques années (les années hippies en particulier) dans la vie d’Yves Saint Laurent, ses rapports avec Bergé, son grand amour Jacques de Bascher, les fêtes et l’alcool et la drogue. Ce film est mal foutu (construit en dépit du bon sens) et très ennuyeux (2 H 30 et on croirait que ça dure 3 heures 30). C’est une espèce de brouillon du chef-d’œuvre dont parle Télérama. Je dois dire quand même que Gaspard Ulliel est d’une beauté époustouflante.

 

Elle l’adore, Jeanne Herry

Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Nicolas Godet…

Montargis, 3/10

Une fan de chanteur se fait embarquer dans une histoire pas possible. L’intérêt du film réside dans le fait (qui pourrait être drôle et qui ne l’est pas) que Sandrine Kiberlain est une menteuse et que personne ne la croit quand elle dit la vérité. Le récit est bien mené, et les intrigues secondaires (ce qui se passe chez les flics) sont bien menées aussi. Cela se termine étonnamment bien pour l’héroïne. Sandrine Kiberlain est parfaite comme d’habitude.

 

Arthur H, Briare, 4/10 – Lecture de poètes africains, Aimé Césaire…

 

7/10 M. Antérion : La Seine entre Le Havre et Rouen au fil de ses artistes (Monet, Hugo, Turner, Pinchon…)

 

Gone girl, David Fincher (vu en VF malheureusement)

Montargis, 10/10

Ben Affleck, Rosamund Pike

Film de 2 heures 25 mais qui paraît court tant il y a de suspense. Une critique au vitriol de l’institution du mariage et des médias. L’histoire est plutôt effrayante et Rosamund Pike compose une meurtrière/manipulatrice au visage d’ange genre Grace Kelly ou Kim Novak tout à fait terrible ! Noté au plus haut par mes jeunes amis Gauthier et David.

 

Mommy, Xavier Dolan

Anne Dorval, Antoine-Olivier Pilon, Suzanne Clément (méritant tous d’être cités)

Montargis, 17/10

Encore un film très long (2 H 19), « y’en a marre des longs films », dit Gauthier. Mais je n’ai pas vu le temps passer. Une femme récupère son fils à problème et reçoit un coup de main de sa voisine bègue. Ce film est une merveille, tant le scénario que la directeur d’acteurs. C’est un hymne particulièrement réussi au courage des femmes. Petit PS : j’ai eu du mal au début à m’habituer au format carré. Il sera presque certainement le numéro 1 de mes films de cette année (mais 2014 n’est pas fini…).

 

Samba, Olivier Nakache et Eric Toledano

Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Izia Higelin, Tahar Rahim

Gien, 20/10

Un film social qui raconte le parcours de Samba, à Paris, sans-papiers mais travaillant depuis dix ans en France. Il rencontre une femme qui se remet d’un burn out. Ce film est émouvant et on s’attache sans problème à ces deux personnages, plus tous les personnages secondaires qui sont décrits avec justesse.

 

Magic in the moonlight, Woody Allen, V.O.

Colin Firth, Emma Stone

Montargis, 24/10

Un magicien célèbre cherche à démasquer une jeune voyante américaine installée chez une famille très riche sur la Côte d’Azur. Pendant quelques instants, il croit qu’il s’est trompé… Et puis il tombe amoureux. Film ravissant et charmant sous les couleurs du Midi. Colin Firth est très bien en homme qui ne croit à rien et cela donne l’occasion de dialogues amusants et brillants.

 

The November Man, Roger Donaldson

Pierce Brosnan, Olga Kurylenko

Montargis, 31/10

Un vieil espion reprend du service. Il est confronté à un jeune homme qu’il a formé.

Malgré la critique hyper sévère de David Marantz, je suis allée voir ce film. Film assez plan-plan, mais je ne me suis pas du tout ennuyée. Il y a de l’action, de l’amitié, de l’amour… Evidemment, il ne faut pas demander une mise en scène originale.

 

4/11 : Quand Napoléon perçait sous Bonaparte, Philippe Camus, conférence.

 

Comment j’ai détesté les maths, Olivier Peyon (DVD)

5/11

Cela commence avec des élèves qui disent : les maths ça sert à rien et, même si je suis bon, je n’aime pas ça ; cela continue avec des mathématiciens qui disent que les maths c’est beau, c’est de la poésie. Film intéressant, mais, même après l’avoir vu, je n’ai toujours pas compris la crise des subprimes.

 

9/11 – Château de St Brisson, dernier spectacle (le château met la clef sous la porte en fin d’année, quelle tristesse !) : Musique classique, Tchaïkovsky, Grieg, Brahms, Rachmaninov, Ravel.

 

Une nouvelle amie, François Ozon

Romain Duris, Anaïs Dumoustier

Montargis, 10/11/14

Une jeune femme se prête au jeu du veuf de sa meilleure amie qui se travestit en femme.

Ce film est très « ozonien ». Ozon est toujours au bord du scabreux sans jamais y tomber complètement. Je l’ai beaucoup aimé. Les deux comédiens principaux sont parfaits.

 

13/11 – L’âme slave, Amilly

               *****

Blog ami : julietournier.unblog.fr

J'ai consacré dans mon blog une place aux poèmes de Julie Tournier. Julie vient de créer son blog.

 

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 17:56

Arthur Newman, Dante Ariola, V.O.

Colin Firth, Emily Blunt

Montargis, 6/6

Voilà un film qui passera peut-être inaperçu (j’étais toute seule dans la salle) et c’est dommage. C’est un road movie. Un homme décide de changer de nom et de fuir ses responsabilités. Il rencontre une jeune femme perdue. C’est l’aventure et l’histoire d’amour. Parallèlement on suit le fils de 13 ans de cet homme qui, loin de son père et le croyant mort, le redécouvre. L’histoire est bien racontée et le film est beau à regarder. Cela m’a touchée et j’ai bien aimé Colin Firth (du lointain Pride and Prejudice maintenant, BBC) et la jolie Emily Blunt, excellente actrice.

 

On a failli être amies, Anne Le Ny

Montargis, 27/6

Karin Viard, Emmanuelle Devos

A la croisée des chemins. Deux femmes pourraient, auraient pu devenir amies. Mais le mari de l’une barre ce chemin. Emmanuelle Devos en demi-mesure, Karin Viard toute en énergie, en drôlerie et en subtilité. C’est le beau portrait de deux femmes qui doivent faire des choix. Anne Le Ny (qui joue d’ailleurs dans le film, c’est une actrice de Pascal Thomas) est une très bonne réalisatrice.

 

Duo d’escrocs, Joel Hopskins

Emma Thomson, Pierce Brosnan, Louise Bourgoin

Montargis, 7/7

Quelle que soit la sympathie qu’on puisse éprouver pour cette chère Emma Thompson (toujours aussi jolie malgré les rides), et éventuellement pour Pierce Brosnan, ce film est bien médiocre !

 

Jimmy’s Hall, Ken Loach,

Montargis, 11/7

Barry Ward

Si Ken Loach voulait rendre les catholiques irlandais parfaitement antipathiques et odieux, il a réussi au-delà des espérances ! J’ai été tellement énervée par le prêtre odieux de cette histoire que cela m’a presque gâché le film ! L’histoire d’une simple salle d’abord seulement pour danser et d’un homme pris dans une espèce d’engrenage alors qu’il n’est pas du tout le « communiste » qu’on l’accuse. Les paysages sont beaux, on se laisse embarquer avec passion dans cette Irlande dans un autre temps.

Quoique… Il n’y a pas si longtemps on a découvert les cadavres d’enfants, enfants négligés par les nonnes irlandaises qui « accueillaient » (à leur façon) les filles pécheresses. Les catholiques irlandais ont tellement à se reprocher qu’on se demande comment l’église irlandaise tient encore debout.

J’ai vu ce film en VF malheureusement, je devais voir la VO hier mais j’ai dormi tout l’après-midi ! De toute façon on ne comprend jamais rien de ce que disent les personnages de Ken Loach qui reproduit les accents écossais, irlandais, des gens défavorisés, etc.

 

L’homme qu’on aimait trop,  André Téchiné

Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel

Montargis, le 25/7

D’après l’affaire Agnès Leroux/Agnelet, une histoire de crime jamais vraiment élucidée (pas de corps) et où Agnelet a finalement été condamné. Téchiné s’intéresse à l’histoire d’amour, comment cette jeune femme plutôt pas mal s’est laissée prendre dans les filets d’un homme peu sympathique. Le milieu décrit est déplaisant, mais l’histoire bien racontée. Le procès à la fin du film est de trop, les comédiens mal grimés. J’ai moyennement aimé ce film. Nous étions deux dans la salle.

 

THEATRE DE L’ESCABEAU L’affaire de la rue de Lourcine – 29/8/14

 

Gemma Bovery, Anne Fontaine

Fabrice Luchini, Gemma Arterton

Montargis, 12/9

En Normandie, Martin s’ennuie derrière son pétrin et, fan de « Mme Bovary », invente la vie de la voisine d’en face, une ravissante anglaise. Le film n’est pas désagréable à regarder, c’est une comédie, mais, parmi les films d’Anne Fontaine, je préfère de beaucoup les plus dramatiques, par exemple « Nettoyage à sec », remarquable.

 

Maestro, Léa Fazer

Pio Marmaï, Michael Lonsdale, Deborah François

Montargis, 15/9

En mémoire de la rencontre entre mon cher Eric Rohmer et le jeune acteur Jocelyn Quivrin décédé récemment. Un jeune acteur très peu intellectuel rencontre et apprend à apprécier l’être hyper sophistiqué qu’était Rohmer. Sur un tournage bucolique et fauché, il rencontre aussi la poésie et l’amour. Ce film est plein de finesse, de drôlerie, d’ironie dépourvue de méchanceté. J’ai adoré !

 

Pride, V.O., Matthew Warchus

Montargis, 19/9

Feel-good movie, comme l’on dit. Un film qui fait chaud au cœur. Un petit groupe d’homosexuels londoniens fait la quête pour des mineurs en grève du Pays de Galles. Et ils se rendent là-bas alors que tout les sépare de ces ouvriers gallois. Comment ils sont accueillis, comment petit à petit la greffe se fait. De l’action, des fêtes, de la chaleur humaine, de la tolérance… J’ai vraiment été emportée par ce film.

 

Trois cœurs, Benoît Jacquot

Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroiani, Charlotte Gainsbourg

Orléans les Carmes, 22/9

Marc aime deux femmes, deux sœurs, et il en mourra. Ce film est un mélodrame ponctué par une belle musique pleine de mystère. Les trois acteurs, Poelvoorde en particulier, sont particulièrement attachants.

 

 

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