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Biographie De L'auteur

  • : Le blog de Joëlle Carzon écrivain du Loiret
  • : Ce blog est destiné aux écrivains et aux lecteurs qui aiment romans et poésies. Il présentera tous les écrits et toutes les activités de Joëlle Carzon, auteur de poèmes et romans. Ce blog n'est pas destiné à recevoir des messages violents, ou politiques, ou religieux. (Suite à un messages troublant reçu ce jour : 25/12/12)
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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 15:30

PATRICK MODIANO ... Jeudi 11 mars, sur “France 5”, LA GRANDE LIBRAIRIE de François Busnel (excellente émission, excellent journaliste) : à nouveau, je me suis laissée prendre par le charme timide (la timidité charmeuse ?) de Patrick Modiano. C’est un vieux monsieur maintenant ; j’ai du mal à m’y faire car je m’obstine à voir en Patrick Modiano un jeune homme éternel qui se balade dans des photos célèbres. Pour moi, c’est toujours le garçon brun et séduisant qui interviewa Emmanuel Berl... Non, Modiano a maintenant le cheveu blanc et rare et il continue à balbutier dans un visage de vieux monsieur distingué et discret. Toujours ces phrases mystérieuses, ces phrases qu’il n’arrive pas à finir. Ouf ! Modiano est toujours un émouvant marmotteur ! Le vendredi, je me suis précipitée à la librairie de Gap (j’étais dans les Hautes-Alpes et je n’ai pas voté, honte à moi) pour acheter “L’Horizon”. Je m’étais précipitée aussi pour “Dans le café de la jeunesse perdue” (2007). (Ici, passage censuré par moi-même le 16 février 2013, car je suis en train d'écouter "Un Pedigree" lu par Jean-Louis Trintignant ; et chut ! chef-d'œuvre...)  J'ai été bouleversée par “Un pedigree” (c’est le top du top de Modiano), je suis restée sans souffle de toute cette émotion. Et puis, la tristesse chic de “Dans le café de la jeunesse perdue” m’a assez plu. Et j’ai un bon souvenir de “Villa triste”. (Ici, passage censuré idem 2/13).------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Précipitez-vous voir “the Ghost Writer” de Roman Polanski ! Dans une fenêtre grise qui enferme les personnages, dans une île battue par les vents qui veut garder ses secrets, un monsieur- tout-le-monde, comme malgré lui, cherche la petite bête. Il s’obstine et on sait qu’il a tort de s’obstiner... Le monde politique, puissant et sans nom, d’un anonymat qui finit pourtant par prendre le visage d‘une femme, aura la peau du jeune homme. La dernière image est très belle. Les humains ont disparu de ce monde, les feuillets d’un mauvais roman s’envolent. 31 MARS 2010. Après le bien trop mystérieux Modiano, on souffle un peu en lisant une remarquable romancière anglaise : Marg aret FORSTER (née en 1938) qui dans “PENELOPE ET SES FILLES” raconte à sa façon l’Histoire de l’Angleterre à partir de la guerre 39-45. Comment deux journaux intimes se croisent : celui d’une mère (menteuse, puritaine ? mais qui fait de son mieux...) et celui de sa fille aînée Rosemary qui hurle en lisant le Journal de sa mère, se révolte (c’est une rebelle devant l’Eternel) et donne SA version des faits. Ce roman est l’histoire de deux générations et des choses (contraception, liberté des femmes...) qui ont tellement changé en 60 ans que les deux femmes ont bien du mal à se comprendre. Un beau livre sur la conquête de la liberté féminine. COTE AMBITION, nous ne sommes pas mal, jugez un peu : nous avons décidé de lire le légendaire roman de Malcolm LOWRY (“sous le volcan”), hymne à la poivritude branchée, et les deux gros tomes de Robert MUSIL , “L’Homme sans qualités”, gros roman et l’auteur s’est payé le luxe, en plus, de laisser son roman inachevé ! En attendant de nous jeter dans cette tâche immense, nous écoutons Daniel Gélin nous lire “ALCOOLS” d’Apollinaire (MON Apollinaire) et lisons les “Haïkus le long des chemins en Petite Sologne” de la poétesse MARIE BOTTURI (chez un petit éditeur de Rennes) : “Le cœur en silence,/ Hume le lilas en fleurs,/Tu deviendras libre.” C’est dans la première partie “Printemps”, et toute cette beauté avec des illustrations légères et magiques de Marie-Alice BOYER. QUE D’AMBITION ! et avec une telle ambition, comment ne pouvons-nous pas devenir, nous aussi, des écrivains de génie ? Ô tristesse ! Et puis allez voir “l’Arnacœur” (Vanessa Paradis est un papillon que nous aimons bien) et “Plus ça brille” au cinéma : c’est léger, sans grande profondeur (quoique...) et vous aurez en ressortant la tête plus légère...

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